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Sunday 30 May 2004

Le bonheur, selon Cabrel

Le bonheur, pour moi, c'est d'abord l'absence de malheur. Une espèce de quotidien ordinaire, des choses très simples, fugitives et banales, mais solides.

J'aime bien cette définition donnée par Francis Cabrel, trouvée dans un article de Télérama.

Brevet sur un gène

Imaginez un petit peu... Vous avez un jardin, un joli jardin. Vous en prenez soin parce que vous appréciez cet espace vert qui vous repose. Vous y consacrez du temps, beaucoup de temps. Et un peu d'argent, mine de rien. Mais ce n'est pas grave : vous aimez votre jardin.

Un printemps, vous remarquez qu'une nouvelle plante est apparue dans votre magnifique jardin tout en fleurs. C'est probablement une mauvaise herbe, mais elle est plutôt jolie. Vous laissez donc cette plante tranquille. Petit à petit, vous remarquez que cette plante apparait à plusieurs endroits dans votre jardin. Comme il y en a trop, vous décider d'en couper un petit peu, mais ne pouvant vous résoudre à jeter ce sublime végétal à la poubelle, vous envisagez de le donner ou de le vendre à vos voisins.

J'espère que votre jardin ne se trouve pas au Canada. Car si cette plante a un gêne breveté, vous risquez quelques soucis.

Et oui, il est possible de breveter des gênes. N'est-ce pas encore plus absurde que les brevets logiciels ? Tiens, je vais breveter le gêne qui code le groupe sanguin. Ou encore celui qui prédispose au cancer du sein. Ah zut, celui-ci est déja breveté aux Etats-Unis (brevet 6,686,163). Il avait même été breveté en Europe, mais il y a eu une résistance qui a permis l'invalidation de ce brevet. Malheureusement, il reste encore beaucoup de ces brevets pas très valides dans la nature...

Kupu

Besoin d'un éditeur pour écrire un petit texte rapidement ? Testez Kupu !

C'est quand même impressionnant ce qu'on arrive à faire avec du JavaScript...

Industrie musicale

Tristan Nitot a écrit un petit billet très bien, contenant un peu ce que j'avais envie de dire suite à une nouvelle très intéressante remettant en cause la baisse des ventes de l'industrie musicale. Sauf que le billet de Tristan est bien sûr mieux écrit que ce que j'aurais réalisé...

En tout cas, il faut aller lire cette prose.

Wednesday 26 May 2004

Raffarin et le logiciel libre

On commence déjà à beaucoup en parler : le Premier Ministre a parlé des économies à faire dans l'administration (en très gros résumé). Extrait de cet article du Monde :

"Ces économies, il faut qu'elles puissent servir à la qualité du service public, et aujourd'hui c'est vrai que je vois beaucoup de dépenses qui nécessiteraient une sorte de chasse au gaspillage moderne, comme on disait autrefois, 'la chasse au gaspi"", a-t-il relevé.

Il a cité comme exemples "de faire en sorte que les communications inter-administrations passent par Internet" et "l'utilisation des logiciels libres", jugeant qu'il y a "plus de 100 millions d'euros à économiser".

Si même le Premier Ministre veut utiliser les logiciels libres, ça va peut-être bien avancer en France ! Va-t-on suivre tous ces pays qui vont dans la direction des Logiciels Libres ?

Rêve d'accessibilité

Il y a deux nuits, j'ai fait un petit rêve assez étrange. Certainement influencé par le film que je venais de voir, il y avait une jeune fille aveugle. Apparemment, c'était quelqu'un de ma famille, qui venait nous rendre visite dans notre ancienne maison (c'est que j'y suis attaché, à cette maison). Et cette jeune fille voulait utiliser un ordinateur.

Elle avait l'habitude d'utiliser un certain système d'exploitation avec quelques logiciels spécialisés. Et j'ai commencé à lui montrer GNOME, parce que l'accessibilité de GNOME est quelque chose d'important dans ce projet. Au début, la jeune fille avait quelques difficultés, puis elle s'est vite habituée. Et elle a pu simplement utilisé l'ordinateur, sans que cela soit trop compliqué.

Alors ce rêve est un peu idiot, puisque je ne connais personne d'aveugle dans ma famille, je ne vis plus dans cette maison et je n'ai certainement pas de périphérique pour le braille (ce qui serait utile pour quelqu'un d'aveugle). Mais cela montre quelque chose : le problème de l'accessibilité est quelque chose d'important, qu'il ne faut pas négliger. Avoir un handicap est déjà dur en soi, alors s'il n'est pas possible d'utiliser certaines choses (quoi que ce soit : un ordinteur, un téléphone, un four, un robinet, etc.) à cause de cet handicap, c'est certainement très difficile à supporter. L'accessibilité ne sert pas à rien, et elle m'a même servi. Il ne faut pas exclure des gens, il faut toujours les aider.

Kill Bill: Vol. 2

J'ai bien aimé ce second volet de Kill Bill, mais je trouve que le premier est beaucoup plus marquant, car moins classique. Dans ce volet, l'histoire est plus approfondie, mais c'est peut-être ce que je trouve dommage, car on nous dit tout : il n'y a plus la frustration de vouloir savoir sans la possibilité de savoir. Cela manque un peu de mystère.

Mais rien que pour le personnage de Pai Mei, il faut aller voir ce film. Il a une barbe tellement... virevoltante !

Pigeons de la mort

Dans la série des pigeons, je demande les pigeons de la mort. Le pigeon, c'est vraiment l'avenir.

Thursday 20 May 2004

Fedora Core 2

J'avais hier une réunion en milieu d'après-midi, alors je me suis dit qu'il fallait faire travailler mon ordinateur (celui du bureau) pendant ce temps. Donc j'en ai profité pour lui faire faire la mise à jour de Fedora (c'est la distribution qu'on est plus ou moins obligé d'avoir au labo). J'ai donc gravé le CD pour installer à partir du réseau, fait une sauvegarde de mes données et redémarré sur le CD.

Tout va bien, jusqu'au moment où le programme d'installation regarde quels paquets il faut mettre à jour. Il n'est pas content car il y a un conflit entre des paquets non-officiels que j'avais installé et les nouveaux paquets. Bon, je redémarre et je vire tous ces paquets. Il y a surtout Gossip et le thème GTK+ de Ximian Desktop. Je réinstallerai après. Et on recommence.

Cette fois, ça a l'air de bien fonctionner. Je pars donc en réunion. Lorsque je reviens, tout est bon. Je peux redémarrer et utiliser cette nouvelle version de Fedora.

Je réinstalle rapidement les paquets importants que j'avais dû supprimer. Et je regarde ce qui a changé. Les différences que je vois sont l'absence de beep lorsque GDM se lance (enfin ! mais c'est peut-être parce que le module pcspkr n'est pas chargé...), un curseur de souris qui bouge beaucoup plus vite (on remarque ainsi le passage au noyau 2.6) et un GNOME 2.6. C'est tout. « Rien », en dehors de cela. Et bien j'avoue que je ne suis pas mécontent que rien d'autre n'ai changé, puisque je peux me remettre à travailler tout de suite.

Seuls deux petits pépins techniques :

  • il y a une erreur lors du chargement du module de son. Apparemment, le paramètre device_mode du module snd n'est pas reconnu. Je l'enlève et recharge le module, et tout fonctionne. Bizarre car ce paramètre existe, normalement...
  • la migration de la configuration de XFree86 vers X.org oublie un petit détail, ce qui fait qu'il y a un message d'erreur au démarrage de GNOME. Il suffit d'enlever la petite ligne en trop, et tout fonctionne bien.

Bilan : je n'aime pas Fedora parce que je ne peux pas assez bidouiller dessus, mais pour travailler, finalement, je pense que c'est une bonne distribution.

Nouveautés du journal

Avec l'aide de Roberto Antonio Ferreira De Almeida, j'ai activé les cookies dans les commentaires afin de ne plus avoir à taper ses informations personnelles à chaque fois. Je ne comprenais pas comment les autres faisaient car quand on regarde le code du plugin pour pyblosxom, il n'y a rien qui gère un cookie. Et en fait, c'est tout bête : il s'agit d'un petit bout de javascript. Pourquoi n'y avais-je pas pensé ?

Donc maintenant, cela devrait être plus facile de faire des commentaires. Lâchez-vous !

Wednesday 19 May 2004

Allergie

Je crois que c'est officiel : j'ai les yeux qui pleurent, le nez qui coule, etc. Je suis allergique.

Ce qui est amusant (d'un point de vue scientifique plus qu'autre chose...), c'est que je n'étais pas allergique auparavant, même l'an dernier. Et là, je ne sais pas si c'est le pollen ou la pollution, mais cela me frappe de plein fouet. Et pas avec un petit fouet, non, mais avec un fouet énorme... Déjà, j'avais remarqué une petite tendance allergique avec les chats depuis quelques mois...

Voilà, je suis donc maintenant un fier membre du club des allergiques. Merci de m'accueillir parmi vous, amis allergiques !

Tuesday 18 May 2004

Troie

Si vous avez peur de voir l'Iliade représentée par les Américains, si vous n'aimez pas Brad Pitt ou si vous n'aimez pas les films avec moultes scènes de combat, n'allez pas voir ce film. Et ne parlons pas de la musique, fortement inspirée, sans grand succès, de celle de Gladiator.

Pour tout avouer, deux choses m'ont marqué dans ce film. Parmi ces deux choses, il n'y a pas le film lui-même, que j'espère oublier assez vite, mais tout d'abord les muscles de Brad Pitt. Et oui. C'est assez impressionnant de voir la différence qu'il y a entre ses muscles dans ce film et ses muscles dans des films plus anciens (Thelma et Louise, par exemple). Y a-t-il des effets spéciaux ? Ou alors notre cher Brad a-t-il dû faire beaucoup de sport ? Mystère...

Le second point, qui m'a plus intrigué (quand on voit le premier point, on se doute que ce ne peut être que plus intrigant), c'est Eric Bana. Pour ceux qui ne s'en souviennent pas, Eric Bana était Hulk, ou plutôt Bruce Banner. Et déjà, j'avais trouvé Eric Bana spécial, mais j'avais lié cela au film (car l'actrice principale avait ce même côté spécial). Qu'entends-je par spécial ? Ce regard, ce visage qui ne change jamais, qui est à la fois vide et à la fois empreint d'une mélancolie incroyable. On a l'impression que cet homme a tout vécu et que plus rien ne peut le surprendre. Au début, je n'aimais pas. Et puis, avec le temps, je trouve son jeu fantastique. Son regard est incroyablement fascinant. On peut s'y perdre. J'aimerais bien voir cet acteur dans un rôle d'homme ordinaire, pour savoir si cela collerait.

Bilan : si vous allez voir Troie, profitez du jeu d'Eric Bana !

Printemps, Eté, Automne, Hiver... et Printemps

Voici le synopsis du film, selon Allociné :

Un maître zen et son disciple vivent au coeur d'un temple bouddhiste en bois : au fil des saisons, leurs sentiments évoluent...

J'ai vu le mot « zen », et j'ai eu envie de découvrir ce film coréen.

C'est assez étrange, car j'ai beaucoup aimé ce film, mais je ne saurais dire vraiment pourquoi. Peut-être parce qu'on voit une évolution malgré des dialogues peu nombreux. Peut-être parce que l'histoire semble lente et rapide à la fois, sans un moment d'ennui. Peut-être parce qu'on y voit un personnage comprendre. Ou peut-être tout simplement parce que certaines des idées retranscrites dans ce film sonnent justes en moi. Ou encore peut-être parce qu'on y voit des faits insignifiants que l'on sent importants, des faits absurdes que l'on comprend.

Cependant, un point m'intrigue toujours : « Bom, yeorum, gaeul, gyeowool, geurigo, bom » est le titre coréen. Je compte cinq saisons dans ce titre. Y aurait-il cinq saisons en Corée ?

La Grande Séduction

Ah, un petit film québécois ! Cela fait toujours plaisir d'aller voir des films de la belle province, rien que pour pouvoir écouter ce doux accent que j'ai eu pendant quatre ans. Quel bel accent !

J'avoue. Oui, j'avoue que je ne voulais pas aller voir ce film. Je n'en avais jamais entendu parler, mais j'avais vu l'affiche. Quelle horreur ! Mais comment peut-on faire une affiche aussi horrible ? En tout cas, à la simple vue de l'affiche, je me suis dit que je n'irai pas voir ce film.

Et puis on m'a dit que c'était un film québécois. Une comédie, qui plus est. D'accord, allons-y.

Bonheur.

Allez voir ce film. Je pourrais élaborer un peu sur l'opposition grande ville/petit village, mais non, il n'y a rien de plus à dire. Il faut simplement aller voir ce film.

Sondage sur la radio

Voici une petite histoire qui m'est arrivée il y a quelques semaines. Rien de bien passionnant, mais c'est amusant...

C'était un samedi, vers 11 heures. Le téléphone sonne. Je décroche, bien évidemment. Un monsieur très poli commence à me parler. Il m'informe qu'il souhaite me faire participer à un sondage sur la radio. Mon numéro a été tiré au hasard, m'annonce-t-il. Pour une fois, le hasard me désigne, mais j'avoue que j'aurais préféré que ce soit lorsque je joue loto. Certes, je ne joue jamais au loto, mais ce n'est pas une raison !

Puisque je n'avais rien à faire de spécial et que c'est toujours amusant de faire un sondage, j'accepte de continuer. Avec une voix très polie de sondeur débutant qui lit les choses à dire une à une sur un écran d'ordinateur, le sondeur m'informe que toutes les données collectées sont anonymes et ne pourront pas m'être reliées. J'apprécie tout de même cette précision importante, puisque je suis un maniaque de la protection de la vie privée.

Et on arrive enfin aux questions. Quel âge ai-je ? Après cinq secondes de réflexion (come à chaque fois), je réponds. Où habite-je ? Il est facile, ce sondage, me dis-je. Quelle est ma catégorie socio-professionnelle ? Ah... Et là, on entre directement dans un des problèmes débattus en ce moment. Car je suis doctorant. Mais doctorant, ce n'est pas un statut. En général, on dit que les doctorants sont des étudiants. C'est vrai, puisque j'ai une carte d'étudiant. Mais je suis aussi salarié. Aïe. Je vais donc dire que je suis salarié. Bon, alors quelle catégorie socio-professionnelle ? Allez, hop, on va dire enseignant-chercheur puisque je suis moniteur. Evidemment, « enseignant-chercheur », ça rentre dans la case « chercheur ». Soit. Signalons ici que lorsque je suis allé assuré mon appartement, on m'a mis dans la case « Etudiant IUFM ». Bref, je n'ai pas de statut très précis...

Donc, pour le sondeur, je suis un chercheur. Cela n'a pas l'air de lui convenir. Il doit en référer à son chef. Après quelques secondes d'attente, j'apprends que ce n'est pas encore l'heure d'interroger des gens de ma catégorie socio-professionnelle. Pardon ? Il est trop tôt pour interroger un chercheur ? C'est une méthode de sondage très intéressante qui croise l'heure avec la catégorie socio-professionnelle, méthode dont je n'avais jamais entendu parler. On me rappellera plus tard, m'informe le sondeur. Bien. Soit. D'accord. Au revoir.

Le sondeur a rappelé, m'informe mon téléphone le soir-même. Je n'étais pas là. J'aurais dû dire que j'étais étudiant.

Friday 14 May 2004

Etrangère... et Premier Ministre ?

Cela intéresse peu de monde de ce côté-ci du monde. Qu'est-ce que c'est ? Les élections législatives en Inde. Oui, l'Inde, ce pays qui est le deuxième pays le plus peuplé au monde (après la Chine) avec plus d'un milliard d'habitants. Ce pays qui a un poids grandissant dans le monde.

Donc les élections ont eu lieu, et Sonia Gandhi (aucun lien de parenté avec Mahatma Gandhi) a ramené le Parti du Congrès au pouvoir. Si elle devient Premier Ministre, ce qui est probable, elle ramènera aussi la dynastie Nehru-Gandhi au pouvoir. Jusque-là, rien de bien palpitant, me direz-vous. Et bien Sonia Gandhi est Italienne d'origine, et longtemps n'a pas eu la nationalité indienne. En effet, elle a épousé et suivi en Inde Rajiv Gandhi en 1968, mais n'a acquéri la nationalité indienne qu'en 1983.

Elle est donc traitée comme une étrangère par ses opposants, et ce n'est peu surprenant car le même argument serait utilisé dans beaucoup de pays. Pourtant, en Inde, ce n'est pas vécu par tous de la même façon, comme cet article le rapporte :

« Une Italienne ? Ça veut dire quoi ? » nous disait récemment une villageoise en Uttar Pradesh. « Je ne suis jamais sortie de mon village et pour moi, un Indien du Sud m'est tout aussi étranger que Sonia Gandhi ».

Je trouve que c'est d'un bon sens fantastique. Si seulement tout le monde pouvait penser ainsi...

Wednesday 12 May 2004

Toujours plus

Petit extrait de cet article du Monde, à propos de la téléphonie mobile :

Parmi les pays les plus attractifs en matière de tarif, la Suède, la Finlande et le Royaume-Uni, dont les prix se situent dans une fourchette comprise entre 13 et 18 centimes.

Des différences de politiques tarifaires qui influent logiquement sur le comportement des consommateurs européens. Là aussi la France est à la traîne, avec un taux de pénétration du téléphone portable de 69,5 %. Tandis que les pays où le téléphone portable est moins cher obtiennent de plus beaux scores : 89 % en Suède, 86 % en Finlande, 84 % au Royaume-Uni.

Il n'y a rien de choquant dans ce qui est écrit, du moins pour la plupart des gens. Moi-même, j'ai lu ceci sans réagir. En fait, c'est une des phrases suivantes qui m'a fait réagir : Y a-t-il un remède à la situation française ? Cette phrase est prise totalement hors contexte, et surtout je l'avais comprise de travers : elle fait référence au problème des tarifs qui sont excessivement chers en France, alors qu'à ma première lecture, j'avais cru comprendre que le problème était le mauvais taux de pénétration en France.

Donc, ce n'est pas cette question de la recherche du remède qui est en jeu, mais le là aussi la France est à la traîne. Ce petit bout de phrase révèle ce que nous croyons tous : plus le taux est grand, mieux c'est. Quel que soit le domaine. (Dans certains cas, on recherche un taux bas, mais le même raisonnement s'applique.)

En effet, si tous les gens ont un téléphone mobile, c'est un bon signe, n'est-ce pas ? Pas de chance, parce que c'est un des cas où je ne suis pas forcément d'accord. En quoi est-ce un signe du bon état de la France ? Pourquoi est-ce mieux ainsi ?

Dire cela, c'est porter un jugement. C'est dire qu'une société qui a plus de ceci, plus de cela, plus de tout, est meilleure. Mais c'est faux. Cela ne prend absolument pas en compte la spécificité de la société. Cela signifie qu'on souhaite que toutes les sociétés doivent être calquées sur le même modèle, sans tenir compte du passé de chacune, de l'environnement de chacune. Sans tenir compte des différences fondamentales. Cela signifie aussi qu'au sein d'une société, il y a des gens qui vont dans le bon sens et des gens qui vont dans le mauvais sens. Je n'ai pas de téléphone mobile, donc je suis un poids pour la France, je ralentis son progrès. A cause de gens comme moi, elle n'a pas un bon taux de pénétration. Mais n'ai-je pas le droit de ne pas en vouloir un ? Où est ma liberté ?

Il y aurait eu le même article avec accès à Internet au lieu de téléphonie mobile, j'aurais été totalement d'accord, je n'aurais pas réagi : moi aussi, je suis atteint de cette maladie du toujours plus, du plus = mieux. Ne devrait-on pas réagir ?

Monday 10 May 2004

Quark Xpress et Mono

Dans cette interview de Miguel de Icaza, on apprend que Quark utilisera Mono pour la prochaine version de Xpress :

Miguel told us that Quark is using Mono for their next major Quark Xpress release!

Alors, ça, c'est un énorme gros point pour Mono. Pour rappel, Xpress est le logiciel de PAO. Je signale que Scribus est aussi un très bon logiciel de PAO. Et celui-ci a l'avantage d'être libre :-)

Saturday 8 May 2004

Modération et mailman

Il y a quelque temps, je relatais ma découverte d'un bout de code javascript qui facilitait grandement la modération des listes de diffusion mailman lorsqu'elles reçoivent beaucoup de spams. Evidemment, je ne suis pas le seul à rencontrer ce problème...

Ainsi, Damien Sandras pointait comme solution mladmin, un petit script en perl qui permet de supprimer tous les mails en attente de modération à partir d'un simple terminal. Très efficace car il affiche un index de tous les mails en attente de modération, et on peut donc voir d'un coup d'œuil que tous sont effectivement des spams.

Arrive alors Daniel Veillard qui propose une version de mladmin écrite en python. La principale différence est que cette version permet de filtrer et supprimer automatiquement certains des mails en attente en fonction d'un fichier de configuration. Incroyablement efficace.

Du coup, depuis quelques semaines, j'utilise mladmin.py pour faire un premier nettoyage qui supprime tout ce qui est du spam de manière évidente, avant de lancer mladmin.pl pour regarder rapidement si les mails restant sont effectivement du spam, et le cas échéant, tous les supprimer. Cette méthode est bien plus rapide que d'aller sur l'interface administrative de mailman pour tout faire à la main :-)

Seul petit point noir : je crois que ces scripts ne fonctionnent pas avec mailman 2.1 (du moins, la dernière fois que j'ai essayé, ils ne fonctionnaient pas). Il faudra que je regarde si je peux corriger le problème...

Nouveautés du journal

Grâce à un lien relayé par Tristant Nitot, j'ai un peu modifié le CSS des commentaires du journal. C'est très flashy maintenant :-) Je suis preneur de tout commentaire pour améliorer la chose !

Et j'ai aussi ajouté une version personnalisée d'un petit plugin afin de pouvoir naviguer plus facilement dans le journal (regardez les liens en bas de chaque page !).

Et oui, ce site est toujours en travaux !

Friday 7 May 2004

Envoyé Spécial face à Internet

Allez lire ce petit bout de blog qui parle d'un reportage d'Envoyé Spécial. C'est incroyablement ridicule...

Thursday 6 May 2004

Liberté de la science

C'est un bien beau sujet que j'aborde là : la liberté. J'aime beaucoup la liberté, et c'est une des raisons principales pour laquelle je m'intéresse au Logiciel Libre. Mais je ne m'intéresse pas qu'à la liberté des logiciels, loin de là, car d'autres libertés sont bien plus importantes. Comme la liberté d'accès à la connaissance, par exemple. Des projets comme Wikipedia et le projet Gutenberg sont fabuleux pour cette liberté. Et de manière générale, Internet est une grande avancée pour cette liberté. Mais je vais me restreindre un petit peu à la liberté de la science, car il y a déjà beaucoup à dire à ce sujet.

Je peux déjà vous parler des problèmes que rencontrent certains scientifiques pour exercer leur travail. Je pense qu'on peut facilement imaginer que les scientifiques subissent une pression politique, notamment dans certains pays où les libertés fondamentales sont loin d'êtres assurées. Je ne sais pas si la Biélorussie est un tel pays : à ma connaissance, c'est une démocratie, mais j'avoue ne pas trop connaitre ce pays. Pourtant, il y a en Biélorussie un cas qui illustre le problème des scientifiques non libres : le professeur Youri Bandajevsky a étudié les effets du césium 137 sur les enfants (suite à la catastrophe de Tchernobyl). Il a publié ses résultats. Et s'est fait arrêter. Maintenant, des comités et associations tentent de l'aider car il n'aurait jamais dû être arrêté et emprisonné.

Une autre entrave à la science qui existe est l'embargo que certaines organisations mettent en place à l'encontre de scientifiques provenant de différents pays. Ainsi, l'IEEE a mis en place un embargo envers ses membres de l'Iran, de Lybie, de Cuba et du Soudan, les empêchant d'avoir accès à certains services. En réalité, l'organisation a suivi l'administration américaine et son embargo commercial. La question n'est pas de savoir si l'embargo commercial est justifié ou non, mais de savoir si celui-ci a un quelconque rapport avec la science. Personnellement, je n'en vois pas, d'autant que l'IEEE a pour vocation d'être internationale. Et je ne suis pas le seul.

Enfin, il y a une longue tradition dans le monde scientifique de revues payantes qui imposent des restrictions sur l'accès aux résultats de recherche. PLoS s'oppose à cette tendance et cherche à faciliter l'accès à toutes les publications. Et apparemment, cela commence à bien fonctionner.

Il ne faut pas oublier qu'un certain pourcentage de scientifiques espèrent améliorer le monde. Simplement, parfois, il faut commencer par améliorer les choses chez soi avant d'aller chez les autres. Et c'est ce que nous faisons.

Tuesday 4 May 2004

Page 23

Ouvrez le livre le plus proche à la 23e page, lisez et recopiez la cinquième phrase de cette page et faites suivre le message.

Le contenu général de la modernité entre en opposition avec les formes fossilisées et tronquées que prend cette modernité dans le projet de la société industrielle.

Ulrich Beck, La société du risque

J'ai vu cela ici pour la première fois, mais ça commence à être à la mode donc je le fais aussi :-)

Nouveautés du CV

J'ai un peu joué avec mon CV aujourd'hui. Je l'ai converti en UTF-8, j'ai nettoyé la mise en page, j'ai amélioré le CSS, j'ai ajouté deux ou trois informations manquantes...

Et surtout, j'ai ajouté un peu de Javascript pour afficher et dissimuler, selon la volonté du lecteur, certains détails anciens. Du coup, il ne parait plus aussi long au premier coup d'œuil, mais toutes les informations sont toujours là. Bref, il devrait être plus lisible. Enfin, j'espère !

Starsky & Hutch

J'ai bien aimé Starsky & Hutch. Bon, ce n'est pas du tout un grand film, mais c'est bien divertissant.

J'apprécie beaucoup Ben Stiller, mais je remarque que ses personnages ont énormément de traits de caractères en commun : il joue souvent quelqu'un de gentil (tous les films que j'ai vus avec lui), maladroit (tous les films), inflexible au début (Polly & moi, Starsky & Hutch), etc. Je me demande s'il peut jouer autre chose. Il est fantastique dans ces rôles, mais bon, quand on en a vus quatre ou cinq, c'est moins intéréssant.

A noter que ceux qui espèraient entendre la chanson française du générique seront déçus...

Monday 3 May 2004

Deux frères

Quand je suis allé voir ce film (il y a déjà deux ou trois semaines), je n'ai cessé de me dire deux choses :

  • ce film parle en grande partie de captivité et d'oppression ;
  • tout le monde va sortir du film en retenant à quels points les tigres sont mignons (surtout quand ils sont petits).

Je ne sais pas si les gens vont s'attarder sur le premier point. Après tout, un grand nombre de film parlent de cela. Pour le second point... Je rapproche cela de ce qui s'est passé avec Le Monde de Nemo, film qui dénonce quand même les aquariums.

En dehors de tout cela, le film était pas mal du tout. Et j'aime toujours autant Jean-Claude Dreyfus !

by Vincent