my blog

Thursday 31 March 2005

De l'importance des réseaux

Je vois déjà certaines personnes se plaindre que je vais parler d'Internet, de routeurs, d'IP, etc. Non, il ne s'agit pas de ce genre de réseaux-là que je souhaite aborder dans ce billet (même si leur importance est loin d'être négligeable dans notre quotidien). J'aimerais parler des réseaux humains. Merci de ne pas me jeter des tomates.

Les réseaux sont souvent perçus comme un moyen de se faire connaître par beaucoup de personnes et de pouvoir en tirer profit par la suite. L'exemple typique est le fameux « piston » pour une embauche. Présentés de cette façon, les réseaux semblent être quelque chose dont on devrait se débarasser (et je suis effectivement contre ces pistons). Néanmoins, la chose est souvent beaucoup plus complexe qu'il n'y parait.

Je vais vous raconter une histoire. En fait, il s'agit d'un petit bout de ma vie. Ne partez pas, il y a un lien avec ce que je racontais. Ce midi, en revenant de mon repas extrêmement fin (des spaghettis...), une personne distribuait un tract pour un débat qui aura lieu demain à eve. En temps normal, on prend le papier, on le regarde distraitement et souvent on l'oublie (à moins que ce ne soit un débat sur un sujet qui vous touche tout particulièrement). Mais voilà que je connaissais cette personne car j'ai suivi un cours en sa compagnie cette année. Je me suis donc arrêté pour parler un peu, prendre des nouvelles et discuter du débat. Du coup, je m'y suis fortement intéressé et il y a des chances que j'aille assister à ce débat.

Et voilà que Vincent est parti dans son délire, pensez-vous. Mais non. Le simple fait de connaître la personne change totalement la perception que j'ai de l'évènement. Rien de bien nouveau dans cette affirmation, je vous l'accorde. Le point à souligner, c'est que ce changement de perception est totalement involotaire et honnête : je ne me suis pas forcé à m'intéresser à l'évènement parce que je connaissais la personne, mais c'est venu naturellement. Soudain le réseau n'est pas là pour que quelqu'un en tire directement profit de manière volontaire, mais il ne fait qu'exister et enrichir tous ses membres, sans pour autant le faire au détriment d'autres personnes.

L'exemple de l'embauche pour un emploi est aussi intéressant et pas aussi simple qu'on ne le croit : s'il y a deux postulants avec les mêmes compétences, mais qu'un des postulants est connu par les membres de l'équipe et en est apprécié (ou détesté), alors il sera choisi (ou non choisi) et c'est normal car l'aspect relationnel est essentiel dans une équipe. Le réseau peut être décisif, dans un sens comme dans l'autre, mais dans ce cas, il ne s'agit pas de piston.

On a parfois tendance à être totalement contre les réseaux, mais en pratique on ne peut pas y échapper : la vie en société crée et créera toujours des réseaux. Tordre les règles du jeu pour se créer des réseaux peut servir (peut-être en politique ?), mais cela ne fonctionnera pas toujours car les gens n'aiment pas forcément se rendre compte de ce comportement « consommateur » des réseaux chez les autres. Le fait est que cette attitude assez répandue a parfois rendu l'emploi du terme « réseau » péjoratif, alors qu'à la base, ce n'est pas un outil.

Quelle est la morale de tout cela ? On peut se battre contre les réseaux, mais ils seront toujours là, donc autant les accepter, vivre normalement, être naturel et ouvert envers les autres. Sans qu'on s'en rende compte, cela crée les réseaux les plus solides, ceux qui sont basés sur l'estime et la confiance. « Aide-toi, le Ciel t'aidera » pourrait être complêté par « Aide les autres, les autres t'aideront ».

Tuesday 22 March 2005

42 ? Ah non, 5 !

Excellent !

Monday 21 March 2005

Le Monde en RSS

Le site web du Monde a changé de design. Ce n'est pas facile de s'y habituer, mais finalement, je le trouve plus pratique et plus joli. Si seulement il n'y avait pas cette immense colonne blanche à droite...

Une des grandes nouveautés du site est qu'un fil RSS est désormais proposé (je ne sais pas si l'URL va rester valide longtemps...). Enfin ! Je me suis empressé de l'ajouter à mon agrégateur de fils.

Thursday 17 March 2005

NAP of the Americas

Wow. J'en suis encore un peu bouche bée.

J'ai eu la chance assez rare de pouvoir visiter ce qu'on va appeler, pour simplifier, un des plus gros centres d'interconnexion pour Internet (et Internet2) au monde, qui est appelé « NAP of the Americas ». Il est géré par Terremark, qui, si j'ai bien compris, s'occupait auparavant de construire des immeubles à Miami... J'aurais aimé pouvoir enregistrer tout ce que j'ai vu et entendu, mais bon, on va faire ce qu'on peut avec ma mémoire. Il y a trois points extrêmement marquants qui ressortent de cette visite :

  • le côté commercial ;
  • la sécurité ;
  • le « contenu technique ».

On ne risque pas d'oublier que Terremark est une entreprise et qu'ils cherchent à se vendre. Tout le bâtiment est incroyablement propre, bien rangé, avec tout qui brille (il y a aussi des raisons techniques à cela, je pense). Et tous les gens que nous avons croisé sont bien habillés, souriants, avec un physique agréable, etc. Ensuite, il faut parler de tous les effets « vas-y que j'impressionne les gens » : la petite carte au plafond qui a des petites lumières qui peuvent être allumées pour représenter les grandes lignes de communication qui partent de ce centre, les vitres qui sont d'un blanc opaque et qui deviennent transparentes d'un coup pour laisser voir l'immense salle qu'il y a derrière, le même effet pour dévoiler le centre d'opération, où l'on voit les gens travailler et qui ressemble à dans une salle d'opération pour le lancement d'une fusée : il y a beaucou de très grands écrans, dont plusieurs avec des cartes et un avec CNN. Il y a aussi tous les petits paneaux explicatifs, des panneaux avec la liste des clients, des écrans, etc. Bref, c'est le grand jeu.

Vient ensuite la sécurité. Tout d'abord au niveau du bâtiment qui s'appelle « Technology Center of the Americas ». Celui-ci est censé résister à toutes les catastrophes naturelles (ou non) (en fait, le rez-de-chaussée peut souffrir, mais les étages supérieurs sont super solides). En cas de panne de courant, tout peut continuer à tourner pendant sept jours (et je pense qu'ils ont une importante consommation d'électricité). Ensuite, au niveau des visiteurs : ne visite pas qui le souhaite et en théorie, il ne faut pas avoir d'appareil électronique (mais là, ils nous ont laissé nos affaires, surprenant). Et puis enfin, c'est très bien gardé. On a même été discrètement escorté lors de la visité pour que l'on n'aille pas fouiné n'importe où.

En dernier lieu, le côté technique est impressionnant, comme tout le monde peut s'en douter. Verisign a placé là-bas les machines qui gèrent les TLD .com et .net (on pouvait d'ailleurs voir un écran qui surveillait en direct les domaines). Des serveurs root DNS s'y trouvent ou vont s'y trouver bientôt. Presque tout le trafic sortant de l'Amérique du Sud (ou y entrant) passe par là. Telecom Italia (qui possèdent plusieurs opérateurs d'Amérique du Sud) y a placé une quantité impressionnante de matériel. Et plein d'autres choses que j'ai déjà oubliées.

Petit détail amusant : lorsqu'on est passé devant le centre d'opération (en fait, on parle de NOC), il y avait un point rouge au milieu de points verts sur une carte, ce qui n'est pas bon signe. Et plusieurs personnes se concertaient autour d'un écran. Probablement une panne à un endroit... J'ai aussi noté que les ordinateurs y tournaient sous Windows et j'ai même vu un Internet Explorer. Finalement, pour la sécurité, on repassera (enfin, je suppose que le centre d'opération n'est pas connecté à Internet car sinon, pour la confiance, on repassera aussi).

Si vous voulez vous faire héberger là-bas, c'est possible. Mais je suppose que cela doit coûter assez cher.

En bref : ce fut une visite qui m'en a mis plein les yeux. En plus, il faut avouer que la sécurité et le côté propre du bâtiment donnait l'impression d'être dans une scène de film où l'on entre dans un endroit top secret...

Wednesday 16 March 2005

La climatisation

La climatisation est une œuvre du diable : on a froid à l'intérieur (il doit faire entre 16° et 18°) alors qu'il fait bon à l'extérieur. Mais pourquoi l'utilisent-ils et la mettent-ils à fond ?

C'était un communiqué du regroupement contre la climatisation aux conférences.

Tuesday 15 March 2005

Je suis tombé pour elle

Samedi, à l'aéroport Charles de Gaulle. J'ai une heure d'attente et donc je vais dans les magasins pour m'occuper. Je tombe sur une Nintendo DS. C'est le jour de la sortie de cette console en Europe.

Il y a deux semaines, j'avais un peu testé la console à la Fnac (qui avait un exemplaire de démonstration avant la sortie) et j'avais été conquis. Toujours la petite touche Nintendo qui fait que le jeu est fun, sans passer par des prouesses techniques extraordinaires.

J'ai donc craqué. Je l'ai achetée. Ma première console portable. Avec WarioWare Touched et Super Mario 64 DS. Ah ben oui, quand faut y aller, faut y aller. Le premier jeu est en réalité un ensemble de petits jeux qui finit par être plutôt prenant. Bon, j'avoue, je l'ai déjà fini :-) Le second est une reprise d'un des meilleurs jeux auxquels j'ai jamais joué, à savoir le Super Mario 64 de la Nintendo 64, jeu dans lequel le simple fait de promener le personnage et de le faire sauter me captivait. Il y aussi une démo de Metroid Prime Hunters : First Hunt, qui est une démo et guère plus.

D'un point de vue matériel, la console est vraiment pas mal : les deux écrans sont d'excellente qualité, l'écran tactile a l'air solide et fonctionne vraiment bien, il y a un micro qui permettra certainement pas mal de choses intéressantes dans les jeux et on peut aussi jouer aux jeux Game Boy Advance (bon, je n'en ai pas mais ça peut être pas mal d'en emprunter, du coup). À noter qu'elle se met en veille automatiquement quand on ferme les écrans (sans s'éteindre, comme un suspend to RAM), ce qui est un détail très appréciable.

Et puis, il y a ce qui, je pense, va être la killer feature pour une console portable : la connectivité sans-fil. Il me semble que la N-Gage avait cette fonctionnalité (mais bon, comment dire... la N-Gage... enfin, ça n'a pas été un franc succès). Avec la Nintendo DS, on peut visiblement jouer à plusieurs avec une seule cartouche, ce qui est un geste commercial que toutes les entreprises ne feraient pas. Et apparemment, Nintendo va passer des accords pour qu'on puisse utiliser des hot spots pour jouer avec des personnes se situant dans le monde entier.

Petit détail amusant : ce matin, j'ai parlé avec quelqu'un qui présentait son poster sur la découverte et le déploiement de logiciels dans un réseau spontané, notamment dans le cadre de jeux multi-joueurs... Et bien Nintendo fait déjà cela :-) Bon, à ma connaissance, ce n'est pas du multi-hop, mais c'est déjà une bonne première étape.

Il ne reste plus qu'à attendre les excellents jeux qui devraient bientôt arriver. Ah, je pourrais presque devenir impatient...

Aller aux États-Unis, toujours un choc

À chaque fois que je vais aux États-Unis, j'ai quelques problèmes et je suis fasciné par des petites choses... Cette fois encore, c'est le cas.

Pour les problèmes, c'est simple, c'est comme la dernière fois : pas de bagage à l'arrivée. Il faut croire que les companies aériennes aiment bien perdre mes bagages. D'un autre côté, ça m'évite de les porter à l'hôtel et ils sont livrés gratuitement. Il y a juste un délai de 24 heures. Je me suis aussi un peu perdu pour aller à l'hôtel, mais bon, étant donné que les plans des bus sont plus qu'imprécis pour les non-initiés, ça s'est finalement pas si mal passé ;-)

La ville de Miami est une ville bien américaine (lire « rue droites et perpendiculaires les unes aux autres »), plutôt pas belle (pour ne pas dire autre chose) excepté du côté de la mer. Côté qui est visiblement là où sont les touristes...

Les employés de l'hôtel sont très gentils, sauf les personnes qui servent les buffets qui ont une tendance assez forte à vous prendre l'assiette que vous venez tout juste de terminer. Pas très agréable... Puisque j'en suis à parler de l'hôtel : c'est la première fois que je vois un hall d'hôtel aussi grand. Il faudra que je pense à prendre une photo.

Je résiste mieux que la dernière fois (pour l'instant) à la nourriture, même si j'ai encore du mal avec les sodas partout (je ne parle pas du café abominable car de toute façon, je n'aime pas le café...) : le soda est à volonté dans les restaurants type Pizza Hut ou Subway... Mais si on veut boire de l'eau, là, par contre, ça coûte plutôt cher.

J'ai aussi été peu surpris quand j'ai entendu une petite course de voitures de police cette nuit. Je me disais bien que ça arriverait au moins une fois durant mon séjour.

Détour à Miami

Et oui, je suis actuellement à Miami. Il fait beau (pas de nuage), bon (25°C, je pense), il y a de jolies plages, il y a une belle mer. C'est plutôt pas mal, tout ça.

Bon, en fait, je suis là pour le travail : Infocom 2005 a lieu ici et je participe au Student Workshop. En gros, il s'agit d'un atelier avec uniquement des thèsards (venant du monde entier, avec seulement 30% qui viennet des États-Unis), ce qui permet de voir pas mal de monde. L'atelier a eu lieu aujourd'hui et les jours suivants verront la conférence se dérouler. Il va falloir choisir les présentations auxquelles j'assiste, ce qui n'est pas forcément facile car il y a probablement un grand nombre de gens talentueux qui vont présenter...

Comme je l'ai déjà dit, l'atelier a eu lieu aujourd'hui. Il s'agissait principalement de trois sessions de poster (dommage d'un point de vue « publication », mais peut-être plus intéressant d'un point de vue « discussion »). J'ai vu deux-trois choses intéressantes qui m'ont un peu fait réfléchir, ce qui montre que tout cela est plutôt positif. Et puis il y a eu deux panels sur les clés du succès et sur comment trouver un travail. Le second était, à mes yeux, beaucoup trop tourné vers une vision américaine de l'emploi et de la recherche. Le premier était plus intéressant, notamment avec un débat qualité-quantité, thème sur lequel j'aimerais bien écrire un billet.

Une proposition que j'ai trouvé plutôt intéressante a été mise en avant lors d'une question : quelqu'un proposait de faire des conférences basées non pas sur des articles, mais simplement sur des abstracts. L'idée derrière est que les chercheurs passeraient moins de temps à écrire des articles et à évaluer les articles des autres. Mais bon, je ne crois pas que les gens oseront vraiment faire cela : c'est un trop gros changement.

J'allais oublier : je vais me promener avec ceci dans ma poche jsuqu'à jeudi pour les besoins de la science. Il s'agit d'une expérience pour Intel dans le cadre du projet Haggle. Bon, au moins, si je vais sur la plage, j'aurais une bonne excuse : c'est une des personnes d'Intel qui nous a dit que ce serait intéressant pour eux qu'on se promène un peu (et qui a aussi indiqué que c'était mieux de parler avec les autres chercheurs sur la plage que dans les salles de la conférence).

Thursday 10 March 2005

Ceci n'est pas une poubelle

Visiblement, mon billet sur les publicités d'Actimel a beaucoup de succès. Ça en arrive au point qu'il y a des commentaires pas terribles qui y sont postés. Je viens d'en mettre certains hors ligne. Je veux bien être gentil, mais il ne faut pas pousser. Les belles vulgarités ont une place sur Internet, mais pas sur mon site.

À ceux qui s'écriront « oh, censure ! », je rappelle qu'il est tout à fait possible de s'exprimer librement dans les commentaires du moment que c'est du Français correct et que cela n'attaque personne de manière violente. Sinon, tout le monde peut se créer un site sur Internet pour dire toutes les bêtises imaginables (et plus). C'est comme à la maison : il faut un minimum de tenue ici aussi.

Monday 7 March 2005

Recherche récapitulatif sur brevets logiciels en Europe

Étant donnée l'actualité, je cherche un récapitulatif sur les brevets logiciels en Europe. En gros, ce serait quelque chose de simple, sans commentaires, mais juste avec les dates des principaux évènements. Le but est d'avoir une page web pas trop longue et qui ne fait pas peur pour pouvoir la montrer à des gens qui ne sont pas au courant de comment les choses se sont déroulées jusqu'à présent. Cela permettrait d'observer le décalage entre les différents partis (notamment entre la commission et le parlement).

Il y a bien les informations fournies par FFII, mais elles sont trop nombreuses, avec beaucoup de choses totalements inutiles pour la plupart des gens.

Il y a aussi cette intervention de Michel Rocard (très bonne intervention, soit dit en passant), mais certaines personnes ne supportent pas Rocard et ne prendraient donc pas la peine de la lire.

Quelqu'un connait-il un tel récapitulatif ?

Fin du cycle de développement 2.9

Ça y est, le cycle de développement 2.9 est fini pour moi. J'ai fait les releases de gnome-desktop, libwnck et gnome-panel pour 2.10.0. En fait, ça fait déjà quelques jours que je ne touche plus au code (et ça fait du bien de prendre l'air).

J'ai trouvé quelques statistiques intéressantes que j'ai mises dans l'annonce de gnome-panel 2.10.0. Il est dommage que j'ai oublié de signaler qu'il y avait eu 796 ouvertures de bugs. Avec 732 bugs marqués comme résolus et en outre 321 bugs fermés, cela signifie qu'il y a 257 bugs de moins ouverts dans bugzilla pour gnome-panel lors de la sortie de 2.10.0 que lors de la sortie de 2.8.0.

Mais on ne va pas s'arrêter en si bon chemin : il en reste 144 (sans compte les 94 demandes d'amélioration). D'ailleurs, s'il y a des volontaires pour aider, une jolie page peut vous guider pour vos débuts.

Sunday 6 March 2005

Scanclip

Souvenirs, souvenirs... Il y a quatre ou cinq ans, je travaillais avec une autre personne sur une étude de N'Sigma pour la société Scanball. C'était du Visual Basic (c'est souvent le cas pour les projets sous Windows). En gros, il s'agissait de réaliser un logiciel qui permettait de faire du montage vidéo à partir d'évènements dans un match de foot. On avait réussi à finir le projet, malgré quelques difficultés.

Retour au présent. C'est le week-end, et je profite d'un peu de temps libre pour regarder mes logs. Je constate qu'une requête pour scanball a mené à mon CV. Je me demande donc logiquement ce qu'est devenu la société. Je vais sur leur site web et je constate que la société se porte bien. Et doucement, je réalise que la capture d'écran pour Scanclip est une capture d'écran de notre logiciel. Il n'a presque pas changé !

Apparemment, le logiciel a l'air de bien fonctionner et de rencontrer un certain succès. Dans un premier temps, cela fait vraiment bizarre de voir que ce que j'ai accompli à l'époque continue d'exister. Mais ensuite cela fait bien plaisir.

Je me demande simplement s'ils ont continué à travailler sur le code ou si celui-ci n'a pas du tout changé. Le code n'était certes pas parfait, mais je pense qu'il n'y avait pas de gros défauts. Et la date de commercialisation semble confirmer cela.

Le blog d'Éric

Mais quel petit cachotier, cet Éric. Il ne m'a même pas informé qu'il avait un blog. Allez, va, je te pardonne. Et je vais aller le lire pour rattraper mon retard.

Saturday 5 March 2005

Parlons bien la France

Ah, je suis retombé dessus par hasard... J'avais lu cet article il y a quelque temps et j'avais bien ri en lisant une citation de Joël Burtin, directeur général d'Oxone (j'ai ajouté l'emphase) :

Des internautes de bonne foi comprennent parfois mal les tarifs ; ils pensent que la connexion par le biais d'un dialer est incluse dans le forfait de leur FAI. Seulement, il est impossible de se connecter à l'insu de son plein gré. Que l'information des consommateurs ne soit pas assez explicite, peut-être. Dans ce cas, nous faisons un geste commercial et nous remboursons.

Vraiment, les guignols auront eu une grande influence dans notre société.

Ensemble, c'est tout

Ce livre ne raconte rien d'autre qu'une histoire d'amour.
Une histoire d'amour entre quatre éclopés de la vie.
Camille, Franck, Philibert et Paulette. Des bons à rien, des cabossés, des cœur purs.

Quatre allumettes placées ensemble au-dessus d'une flamme.
Et, pfiou...
Tout s'embrase.

C'est un livre d'Anna Gavalda et c'est tout simplement fabuleux.

On a l'impression que c'est écrit par quelqu'un comme chacun d'entre nous, pour n'importe qui d'entre nous. Et pourtant, ce n'est pas écrit n'importe comment, loin de là. Le ton, les instants captés, les perceptions des sentiments et du monde, tout sonne juste. Les choses sont dites simplement, mais je ne pense pas qu'on arrive à les dire soi-même aussi bien.

Je conseille aveuglément à tout le monde.

Friday 4 March 2005

Splash screen pour GNOME 2.10

Sébastien a annoncé le grand gagnant pour le concours du splash screen pour GNOME 2.10.

Personnellement, je ne suis pas un grand fan du splash screen choisi, mais je respecte le choix de ceux qui ont pris la peine d'organiser le concours. On peut voir quelques commentaires peu aimables en réaction au résultat. Que Jimmac ou Nat expriment leurs sentiments de manière un peu dure, soit. Ils ont beaucoup donné au projet et on leur pardonnera cela sans problème. Mais ce que je n'aime pas, c'est tout ceux qui se plaignent de manière non constructive et qui n'ont jamais participé autrement. C'est ce qui démotive le plus un bénévole.

Merci aux organisateurs du concours et à tous ceux qui ont participé ! Ne faites pas attention à tous les commentaires négatifs non constructifs. Le seul conseil que je vous donnerai est d'annoncer le concours un peu plus tôt la prochaine fois.

On n'a jamais fini d'apprendre

Un des bons côtés de la thèse, c'est que cela permet de rencontrer des gens d'origines très variées. On apprend donc un grand nombre de choses sur pas mal de pays en discutant tout simplement avec le voisin de bureau.

C'est ainsi que j'ai appris plusieurs choses sur l'Iran (et je suis certain d'en avoir déjà oublié plein). Saviez-vous, par exemple, qu'il neige en Iran ? Et oui, car en fait, il n'y a pas que du désert dans ce pays, loin de là : il y a deux massifs montagneux et des grandes forêts.

Et puis, surtout, l'énorme confusion (et je ne pense pas être le seul à la faire) : les Iraniens sont pour la plupart musulmans, mais ce ne sont pas des arabes. Ils ne parlent pas arabe et n'aiment pas qu'on pense qu'ils sont arabe car ils tiennent à leurs origines perses. C'est tout de même incroyable que la confusion musulman/arabe soit aussi importante... J'ai un peu honte sur ce coup-là.

En tout cas, je me souviendrai de ne pas me pleindre en été. Au moins, ici, il ne fait pas 50°C.

by Vincent