Après avoir longuement hésité, je me suis dit que rester dans le non-choix n'était pas une option. J'ai donc choisi un hébergeur, en l'occurence Dreamhost, et je commence à le tester (depuis plusieurs jours, en fait).

L'argument qui m'a définitivement convaincu d'aller chez eux n'est pas tous les services qu'ils offrent (ce qui aurait déjà été suffisant, soit dit en passant), mais une lecture attentive du bandeau d'actualités sur leur page d'accueil. C'est un petit bandeau qui défile ligne par ligne. À l'avant-dernière ligne, on peut lire Smart People Like Us!. Ce qui est déjà bon signe ;-) Mais la dernière ligne est forte, très forte : Help! I'm trapped in a sales-tagline-writing factory!

J'ai pu tester leur support à quelques reprises (j'ai des besoins très spécifiques ;-)) et ils sont plutôt réactifs (si l'on tient compte du décalage horaire), ce qui est agréable. Et alors que je suis à peine arrivé chez eux, la limite pour le nombre de domaines hébergés est supprimée : alors que je ne pouvais héberger que trois domaines auparavant, maintenant la quantité n'a plus d'importante. Impressionnant !

J'atteins quand même quelques limites. La plus importante est que je souhaite garder le contrôle de la configuration DNS de vuntz.net pour le moment. Et ce n'est pas toujours facile car normalement, il faut les laisser contrôler le DNS. Mais avec un peu de ruse, on s'en sort plutôt bien...

J'ai commencé par migrer mon serveur Jabber chez eux, avec quelques difficultés car je voulais garder mes contacts et je n'avais pas encore compris toute la finesse de leur configuration DNS, mais finalement tout a été arrangé. Puis j'ai migré quelques sites que j'hébergeais, dont Planet Ensigogne, sans aucun problème. Et ce soir, je viens de migrer mon site web chez eux. C'est un grand pas pour moi. Si, si, je vous assure :-)

L'étape suivante sera de déterminer comment je vais migrer mes mails. J'hésite encore sur la bonne méthode pour cela... Et en plus, c'est quelque chose de sensible donc je fais très attention. Puis viendront les autres services que j'héberge (notamment des serveurs MX secondaires).

C'est ainsi que je continue mon petit bout de chemin vers la simplification : un jour, je n'aurai plus de serveur à maintenir chez moi.