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Thursday 19 June 2008

openSUSE 11.0 is alive!

It's officially out: go grab openSUSE 11.0! You can also use the web interface to help you choose what to download and how to download it.

I'm quite new to the openSUSE world but I've seen great progress in the last six months and I'm definitely happy with the work that is going on in the GNOME team. There are many reasons for that:

  • many people are willing to help (and when I say many, it also means more and more) in the openSUSE-GNOME community and so useful things get actually done :-) I'm quite confident that we'll have even more contributions in the future thanks to the new collaboration features of the build service.
  • there's an ongoing effort to reduce our number of patches: we want to be good upstream citizen and keeping patches can only hurt us in the long term anyway (they require maintenance, after all). This means we're reviewing all of our patches by making sure they have been sent upstream, and dropping them when we consider they're not worth the effort.
  • most (I don't dare saying all, but maybe I should) of the development we're doing is being done upstream. Did I mention we want to be good upstream citizen?
  • with all this upstream orientation, you could get the feeling that we're not doing anything useful inside the distribution. But we want to get everything polished and well-integrated with the rest of the distribution, and I hope people will agree we're not doing bad in this area.
  • oh, and the people are so great. I won't try to describe howcrazy good the atmosphere is -- just join the IRC channel or the list!

The summary could read: great people, upstream work and awesome result.

I wanted to do quite a few things to celebrate this release, but I unfortunately lost my internet connectivity at home, which makes me quite less productive (but it might be good to help cure the addiction ;-)). Anyway, I'll keep those (not so) secret ideas for the next release! Because, you know, I've the feeling that 11.0 was only first step and 11.1 will get some pure love :-)

Saturday 14 June 2008

Chronique d'un échec annoncé

Vous ne le savez pas, mais je déménage. Bon, pas très loin, en fait je vais dans Grenoble même, l'idée étant d'avoir un appartement plus grand avec une pièce servant de bureau -- c'est utile quand on fait du télé-travail. L'appartement en question est pas mal du tout et le déménagement se déroule plutôt bien, mais je vous parlerai de tout ça plus tard. Car là, j'ai envie de parler de téléphone et d'abonnement Internet. Ben oui, ça aussi, c'est pratique quand on fait du télé-travail. Voire même essentiel.

Alors je suis un garçon relativement bien organisé : lors de l'état des lieux au tout début juin, je relève le numéro de la plaque France Télécom de l'appartement, je prends bien les noms des anciens locataires et je me dis que je suis bien armé pour cette épreuve. Il y avait un petit piège qui était présent au fond de ma tête : les locataires précédents m'avaient dit qu'ils étaient en dégroupé chez cette chère Alice, mais bon, pas un gros souci, a priori. Profitant d'un peu de temps libre, je fais le fou et je vais en agence pour ouvrir la ligne. Bonjour monsieur, c'est gentil de m'accueillir à bras ouverts, oui je veux ouvrir une ligne avec un abonnement tout simple, non sans internet s'il vous plait (je vais retenter l'aventure Free, en me disant que la foudre ne va pas tomber deux fois au même endroit), c'est gentil de me laisser choisir mon numéro, celui-là est joli tout plein, ce sera prêt dans deux-trois jours, super, oh c'est déjà fini, merci, au revoir.

Cool, c'est rapide. Vraiment, France Télécom, ils font du bon boulot. Rentré chez moi, je regarde le papier que le gentil monsieur m'a laissé et déjà, je constate que je me suis fait avoir comme un débutant, il m'a collé un forfait et pas l'abonnement tout simple. Pas bien grave, je verrai ça avec le 1014 (pas encore fait d'ailleurs).

Je me dis soyons fou (erreur), et je tente l'abonnement en ligne chez nos amis de Free directement, sans attendre la tonalité. Tout va bien, il comprend le numéro et l'adresse, me donne les caractéristiques techniques de la ligne, je confirme, et on me dit qu'on m'envoie un mail avec un lien pour finir l'abonnement. J'attends. J'attends. J'attends. Et puis finalement, je fais autre chose. Nous voilà le soir, le mail est arrivé entre temps. Je clique. Je me dis, tiens, c'est marrant, le site a changé. Je peux continuer les dernières étapes... ah non, le site plante : j'ai une belle page blanche. Bon, pas grave, je recharge la page. Pas mieux. Je clique à nouveau sur le mail du lien et... j'obtiens un message du type impossible de traiter la demande car il y a déjà un abonnement ADSL sur cette ligne. Ah. Bien. Cool. Abandon, je vais me coucher.

Le lendemain, j'apprends que Free a changé son site et donc je serais tombé pile au moment de la migration, ce qui expliquerait les erreurs de pages blanches (qui ressemblent furieusement à des timeouts). Si c'est l'explication des problèmes, je dois avouer que la migration n'a pas été faite de manière très professiennelle... (mais peut-être ne s'agit-il que d'une coincidence) Quelques heures plus tard, je reçois les mails de Free m'informant que ma demande d'abonnement a été validée. Très bien, c'est toujours ça de pris. Même si au final je n'ai pas fait toutes les étapes de l'abonnement en ligne (dont la validation finale...), ça marche. Donc je suis en étape 1 nous avons bien recu votre formulaire d'inscription.

Le temps passe. Après une semaine, toujours pas de tonalité dans le nouvel appartement. Quand je compose le numéro, cela sonne occupé. J'appelle le 1013, qui m'accueille avec un joli service automatique me demandant de préciser quel est le problème avant d'être redirigé vers un être humain. Très bien, on va vous rappeler sur votre numéro de l'ancien appartement d'ici 24/48 heures. Bon, finalement, ils ont eu un problème technique, mais ils sont sympas. Je regarde Free et je suis toujours bloqué en étape 1, ce qui semble vouloir dire qu'il n'ont même pas envoyé de demande à France Télécom... Bon, pas terrible de leur part... Si on refait les tests d'éligibilité, surprise, mon numéro n'est plus éligible à l'ADSL. Aïe, ça y est, ça sent le début de la galère avec l'abonnement chez Free... En même temps, soyons réaliste, de toute façon, cela ne sert à rien de s'acharner sur Free tant que je n'ai pas de tonalité.

48 heures passent, pas de nouvelles et toujours pas de tonalité. Petit changement, cette fois, ça sonne au bout de mon numéro -- c'est un progrès par rapport à ça sonne occupé. Je rappelle le 1013. Le service automatique ne comprend pas ce que je dis avant le deuxième essai, ce qui semble déclencher un bug : j'ai eu 5 ou 6 fois la jolie voix me disant j'ai bien compris votre requête (j'avoue que ce n'est peut-être pas le texte exact, mais je n'ai pas pensé à retranscrire le magnifique dialogue avec cette voix automatique ;-)). Mon interloctrice humaine est gentille et comprend que ma situation n'est pas vraiment normale, donc elle me fait patienter plusieurs fois de longues minutes, ce qui me laisse penser qu'elle va demander aux puissances supérieures de s'enquérir du problème. Finalement, on va me rappeler dans les 24/48 heures. J'ai déjà entendu ça...

24 heures passent. Toujours pas de tonalité. C'est normal, cela ne fait pas 48 heures. Je me dis qu'il est temps de penser à résilier mes abonnements de l'ancien appartement pour la fin du mois, dont celui de France Télécom. J'appelle le 1014 pour demander la résiliation le 30 juin. Tiens, on me demande même si je veux le matin ou le soir. Quitte à faire, autant prendre 20 heures. Hop, au moins un truc qui marche bien, ça.

Plus tard dans la soirée, un ami fait le test d'appeler le nouveau numéro et laisse sonner longtemps, très longtemps et au bout d'un moment... cela décroche. Vous êtes bien à l'agence Société Générale Joseph Vallier. Malheur. Catastrophe. C'est pire que ce je pensais.

Un peu plus tard, on m'informe que je ne suis plus joignable sur ma ligne de l'ancien appartement -- et effectivement, je n'ai plus de tonalité ! Ah ben oui, pourquoi attendre le 30 juin pour la résiliation... La connexion ADSL n'a pas été touchée, par un miracle inconnu.

Bilan :

  • France Télécom n'a pas su connecter ma nouvelle ligne rapidement
  • France Télécom n'a rien fait avant que je ne leur dise qu'il y a un problème
  • France Télécom a branché mon nouveau numéro ailleurs
  • France Télécom a résilié ma ligne actuelle plus de deux semaines avant la date prévue
  • Free semble penser que mon nouvel abonnement ne posera pas de problème alors que je n'ai jamais validé la dernière étape, que le numéro de ma nouvelle ligne ne semble plus éligible, etc.
  • Free ne fait rien pour me dire qu'il y a un problème et me laisse contempler l'étape 1

J'attends avec impatience la fin de ma connexion ADSL actuelle pour compléter le tableau :-)

Bon, certes, j'ai été particulièrement malchancheux (et bête), mais quand ce genre de choses arrive à une personne qui ne s'intéresse pas aux choses techniques, et bien... je n'ose pas imaginer à quelle point cette personne peut se sentir démunie devant un monde si mal fait !

Mise à jour (6 heures plus tard) : ah ben voilà que la tonalité est revenue sur l'ancienne ligne. France Télécom remonte dans mon estime ;-)

Thursday 12 June 2008

Future of GNOME, evolution, revolution, words, words, words

I'm always a bit amused when there's something that looks like a thread on Planet GNOME and the current one about decadence and more generally where GNOME is going (let's link to Mikkel's post with links to most of the relevant posts) is not an exception. Since it's a topic close to my heart and I've been thinking a lot about this, it's a bit different from other threads, though. I waited a few days before writing this post and I'm still not convinced it's the right time to reply for various reasons that I won't elaborate here (well, except one: still working with some great people on expressing our opinion in a understandable way).

I just want to make a point for now: if you think about GNOME as a set of applications (or, say, a desktop), then you will always end up with people disagreeing on what should go in and where the project should go. And it seems quite some people think that not reaching an agreement is bad. But is it really bad? Maybe it'd be better to accept that different people actually want different things because GNOME is used in really different ways -- a trivial example now is the standard desktop vs the internet tablet. We've put ourselves in a situation where we mostly define GNOME as a desktop and the desktop is a list of modules. This is a dead-end. Don't get me wrong: it's working quite well and we can continue like this for some time, but in the end, this is denying the GNOME stamp to many things that our community is working on.

So where do we go from here? I think it's time to stop redirecting people to ToPaZ and start planning the future. And planning the future means redefining what we do and the process we're using.

Oh, and make sure to follow what Lucas writes on this topic. It seems we're sharing a brain, or that he's my evil twin, or something like this.

by Vincent