Ah, des journées comme celle-ci, c'est très bien et mauvais à la fois...

Il faut commencer par se réveiller. Tôt, dans l'espoir de voir quelqu'un avant un cours à 9 heures. Et comme on a quelques problèmes de réveil, on a programmé de la musique pour se réveiller. Après le réveil qui sonne et la montre qui sonne, on entend une musique choisie avec soin pour se faire se bouger. Et oui, c'est qu'on se connait maintenant : on a du mal à se lever ! En tout cas, la musique met de bonne humeur.

On part. On va prendre la voiture, parce qu'on va rentrer tard (si, si). Mais il faut la dégivrer... Quelque part, on est content de voir le givre car cela fait penser à la neige. Et on aime la neige...

Arrivé sur le lieu de travail, on constate qu'il est tôt. Très tôt. On est tout seul. Ce n'est pas grave car on pourra travailler un peu. Et on travaille un peu. C'est bien : on est motivé. On va au cours et on parle un peu avec la personne qu'on voulait voir.

Retour du cours, il faut travailler et on y va avec enthousiasme.

Arrive midi et on constate qu'on aura peu de temps pour manger. On achète des choses à grignoter au distributeur pour pouvoir continuer de travailler. On va ensuite faire une pause pour discuter un peu avec les gens. La pause dure plus que d'habitude. On se sent bien. Et on retourne travailler, toujours content.

On travaille, on débat, on discute, on corrige, on modifie, on change, on réfléchit. Et on s'agace aussi sur un bug qui n'était pas là avant et qui est apparu comme par magie.

Arrive le soir. Il arrive très vite. Trop vite. Il est déjà 19 heures et on a rien vu passer. Mais on n'a pas fini et on doit finir. On continue donc.

Puis on s'arrête. On fait une petite pause et on se dit qu'on devrait rentrer. Il est 21 heures passées. Il n'y a qu'une autre personne qui travaille encore (alors qu'on pensait être seul...). On va retrouver la voiture, qui est toute seule sur le grand parking. Veille de week-end, tout le monde part plus tôt... On constate que la durée des feux rouges tend vers plus de 5 minutes à cette heure. Et on arrive chez soi.

On est content du travail fait dans la journée. Cela s'est bien passé. Mais on est fatigué, on a eu mal a la tête toute la journée, on n'a pas assez mangé. Et on rate deux soirées auxquelles on était invité.

Il faut encore travailler un peu à la maison. Il y a une échéance cette nuit. On y retourne, toujours avec cet enthousiasme si surprenant, si précieux !