Et oui, je suis actuellement à Miami. Il fait beau (pas de nuage), bon (25°C, je pense), il y a de jolies plages, il y a une belle mer. C'est plutôt pas mal, tout ça.

Bon, en fait, je suis là pour le travail : Infocom 2005 a lieu ici et je participe au Student Workshop. En gros, il s'agit d'un atelier avec uniquement des thèsards (venant du monde entier, avec seulement 30% qui viennet des États-Unis), ce qui permet de voir pas mal de monde. L'atelier a eu lieu aujourd'hui et les jours suivants verront la conférence se dérouler. Il va falloir choisir les présentations auxquelles j'assiste, ce qui n'est pas forcément facile car il y a probablement un grand nombre de gens talentueux qui vont présenter...

Comme je l'ai déjà dit, l'atelier a eu lieu aujourd'hui. Il s'agissait principalement de trois sessions de poster (dommage d'un point de vue « publication », mais peut-être plus intéressant d'un point de vue « discussion »). J'ai vu deux-trois choses intéressantes qui m'ont un peu fait réfléchir, ce qui montre que tout cela est plutôt positif. Et puis il y a eu deux panels sur les clés du succès et sur comment trouver un travail. Le second était, à mes yeux, beaucoup trop tourné vers une vision américaine de l'emploi et de la recherche. Le premier était plus intéressant, notamment avec un débat qualité-quantité, thème sur lequel j'aimerais bien écrire un billet.

Une proposition que j'ai trouvé plutôt intéressante a été mise en avant lors d'une question : quelqu'un proposait de faire des conférences basées non pas sur des articles, mais simplement sur des abstracts. L'idée derrière est que les chercheurs passeraient moins de temps à écrire des articles et à évaluer les articles des autres. Mais bon, je ne crois pas que les gens oseront vraiment faire cela : c'est un trop gros changement.

J'allais oublier : je vais me promener avec ceci dans ma poche jsuqu'à jeudi pour les besoins de la science. Il s'agit d'une expérience pour Intel dans le cadre du projet Haggle. Bon, au moins, si je vais sur la plage, j'aurais une bonne excuse : c'est une des personnes d'Intel qui nous a dit que ce serait intéressant pour eux qu'on se promène un peu (et qui a aussi indiqué que c'était mieux de parler avec les autres chercheurs sur la plage que dans les salles de la conférence).