Si vous avez peur de voir l'Iliade représentée par les Américains, si vous n'aimez pas Brad Pitt ou si vous n'aimez pas les films avec moultes scènes de combat, n'allez pas voir ce film. Et ne parlons pas de la musique, fortement inspirée, sans grand succès, de celle de Gladiator.

Pour tout avouer, deux choses m'ont marqué dans ce film. Parmi ces deux choses, il n'y a pas le film lui-même, que j'espère oublier assez vite, mais tout d'abord les muscles de Brad Pitt. Et oui. C'est assez impressionnant de voir la différence qu'il y a entre ses muscles dans ce film et ses muscles dans des films plus anciens (Thelma et Louise, par exemple). Y a-t-il des effets spéciaux ? Ou alors notre cher Brad a-t-il dû faire beaucoup de sport ? Mystère...

Le second point, qui m'a plus intrigué (quand on voit le premier point, on se doute que ce ne peut être que plus intrigant), c'est Eric Bana. Pour ceux qui ne s'en souviennent pas, Eric Bana était Hulk, ou plutôt Bruce Banner. Et déjà, j'avais trouvé Eric Bana spécial, mais j'avais lié cela au film (car l'actrice principale avait ce même côté spécial). Qu'entends-je par spécial ? Ce regard, ce visage qui ne change jamais, qui est à la fois vide et à la fois empreint d'une mélancolie incroyable. On a l'impression que cet homme a tout vécu et que plus rien ne peut le surprendre. Au début, je n'aimais pas. Et puis, avec le temps, je trouve son jeu fantastique. Son regard est incroyablement fascinant. On peut s'y perdre. J'aimerais bien voir cet acteur dans un rôle d'homme ordinaire, pour savoir si cela collerait.

Bilan : si vous allez voir Troie, profitez du jeu d'Eric Bana !