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Ma vie

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Saturday 3 September 2005

Lettre ouverte

Toi que je ne connais pas, je te respecte. Lorsque tu as vu ma voiture, tu ne t'es pas dit que c'était une vieille voiture moche. Lorsque tu as vu ma voiture, tu as su t'intéresser à elle. Lorsque tu as vu ma voiture, tu t'es dit qu'elle avait probablement quelque chose de spécial.

Toi que je ne connais pas, je te félicite. Tu as été plus fort que moi car je ne suis même pas sûr de savoir ouvrir ma portière sans les clés. Tu as été plus fort que les gens qui faisaient des travaux sur le quai car ils n'avaient pas pu (ou voulu ?) déplacer ma voiture qui gênait les travaux. Tu as été plus fort que la personne qui avait tenté de forcer l'autre portière il y a 3 ou 4 ans car elle n'avait réussi qu'à abîmer la serrure.

Toi que je ne connais pas, je te remercie. Il y avait des cassettes de musique qui m'emplissent de nostalgie dans la voiture et elles y sont restées. Il y avait une pièce d'un euro dans la voiture et elle y est restée. Il y avait ma voiture sur sa place de parking et elle y est restée.

Toi que je ne connais pas, je te pardonne. Après avoir fouillé à l'avant, tu n'as pas pris la peine de ramasser ce qui était par terre, mais ce n'est pas grave. Après avoir fouillé à le coffre, tu n'as pas pris la peine de remettre le siège arrière comme il faut, mais ce n'est pas grave. Après avoir fouillé la voiture, tu n'as pas pris la peine de fermer à clé la portière du passager, mais ce n'est pas grave.

Cependant, toi que je ne connais pas, je décide de ne plus te remercier, je décide de ne plus te féliciter et je décide de ne plus te respecter : tu n'as pas pris la peine d'aller jeter à la poubelle les quelques déchets de la voiture, tu n'as même pas été capable de ne pas rendre inutilisable ma serrure, tu n'as pas à entrer dans ma voiture sans avoir une raison valide ni mon accord.

Mais je te pardonne toujours, toi que je ne connais pas, parce que je te plains : soit tu es dans la nécessité de visiter les voitures, soit tu ne te rends pas compte qu'il y a mieux à faire.

Friday 26 August 2005

Scènes de courses

Il me reste trois heures. Pfiouh..., dit la jeune femme qui pèse les légumes.
Et moi, il me reste une heure. Fait chier, dit un jeune homme juste à côté, qui doit ranger les légumes.

Vincent, devant le rayon Boulangerie : Les petits pains aux lardons, c'est pas bon.

Vincent, devant les céréales : Est-ce que je prends ce paquet, qui est le paquet super méga géant avec 25% gratuit, ou ce paquet, avec lequel est offert un VCD de dessins animés ? (J'ai finalement choisi le paquet super méga géant avec 25% gratuit).

Au rayon Légumes, une enfant commence à regarder autour d'elle. Quelques secondes plus tard, elle pleure. Elle a peur que ses parents l'aient oubliée. N'est-ce as arrivé à chacun de nous quand on était petit ? En tout cas, moi, cela m'est arrivé...

Au rayon des laitages, un petit garçon pleure parce que son père le dispute. Ou alors peut-être est-ce parce qu'il pleure que son père le dispute.

Saturday 13 August 2005

De retour des vacances

Après plusieurs jours au Canada et en Roumanie (que c'était bien !), me voici de retour chez moi. Beaucoup de mails à lire, mais surtout des fils RSS à rattraper.

J'ai pu voir des baleines à bosse, des orques, un Chinatown, un magnifique feu d'artifice, une fête de mariage roumain, un château qu'on fait passer pour le château de Dracula, etc. J'oublie certainement des centaines de choses géniales.

Et puis, coïncidences : à l'aéroport de Paris, je croise un Daniel de retour d'Ottawa pressé de ne pas rater son train ; puis, quelques jours plus tard, au château de Bran (celui de Dracula, mais en fait il n'y a aucun rapport), je croise un doctorant de mon laboratoire d'origine roumain. Mais que fait un roumain en Roumanie ???

Allez, je vais tenter de réduire le nombre de mails non-lus (et veuillez m'excuser si je n'ai pas répondu à un de vos mails...).

Monday 18 July 2005

Voyage d'une sauterelle

Suite à ce billet de Romaric, je voudrais vous parler d'une sauterelle. Une grande sauterelle qui a énormément voyagé. Plus de 50 kilomètres, c'est pour dire ! En plus, sur un pare-brise, en équilibre.

Et oui, j'ai transporté une jolie sauterelle sur mon pare-brise pendant de longs kilomètres. Elle s'amusait bien, à prendre l'air et à visiter la région. Elle passait devant mes yeux, se promenaient doucement (pas facile de garder l'équilibre !). Et puis elle a eu le bon sens de quitter la voiture juste avant l'autoroute. Pas bête, la petite bête !

Retour dans la société

Il y a deux semaines, j'étais aux RMLL 2005 (je vais en parler dans un billet), sans réel accès à Internet. Lorsque je suis rentré, le week-end suivant, j'avais des centaines de mails qui n'attendaient que moi pour être lus, sans compter tous les fils RSS auxquels je suis abonné.

Il m'a fallu une semaine pour rattraper ce retard. Une semaine. C'est long. Je n'ose même pas imaginer comment cela va être lorsque je vais partir en vacances pour presque trois semaines... C'est déprimant d'avoir autant de retard, surtout que cela empêche en plus d'avancer dans d'autres choses. C'est pour ça que des fois, je déteste Internet. Il y a trop d'informations en permanence, et pour des gens comme moi, qui aime tout lire, c'est ingérable sans que je me force pour tout marquer comme lu.

Et puis... Il y a les nouvelles que j'ai dans mes fils RSS. C'est horrible. Quand on lit en condensé une semaine d'informations, on se rend compte à quel point il y a principalement des choses qui ne tournent pas rond. Ou alors à quel point les informations positives ne méritent pas d'être mises en avant. Parfois, je tombe sur une nouvelle comme celle-ci, qui est amusante au premier abord, mais qui finalement est surtout inquiétante.

Pourquoi est-ce qu'il faut que tout soit si négatif ? Soyons un peu joyeux aussi et faisons en sorte que le monde soit plus joyeux !

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by Vincent