my blog

Mon avis

Entries feed

Thursday 29 September 2005

HP, le maire et les logiciels libres

Vous le savez probablement déjà, mais je répète pour ceux qui ne suivent vraiment pas les informations : il y a quelques semaines, HP a annoncé une vague de licenciements importante (moins 10% des effectifs), notamment en Europe (moins 15% pour ce continent), et particulièrement en France (mois 25% de par chez nous). Et encore plus particulièrement à Grenoble, berceau de cette entreprise en France. Beaucoup de personnalités politiques ont réagi à cette annonce, ce qui se comprend puisqu'il parait que HP est en plutôt bonne santé.

Je vais avouer que je suis assez surpris de l'ampleur de la réaction des politiques. Je dirais que c'est lié en partie au fait que HP soit en bonne santé, mais aussi (surtout ?) au fait que pour une fois, ce sont des emplois du tertiaire de niveau élevé qui sont menacés. Et je crois qu'on n'aime pas voir de tels emplois disparaitre de France (ce que je conçois parfaitement). J'ai d'ailleurs été assez amusé de voir des représentants des employés HP grenoblois parler du problème avec Marie-George Buffet (secrétaire nationale du parti communiste), qui avair l'air très concernée : les cadres de ce niveau ne sont généralement pas des habitués du parti communiste... Bref, ce n'est pas le sujet de ce billet.

Le maire de Grenoble a décidé d'agir et est allé à Palo Alto rencontrer les dirigeants mondiaux du groupe HP. C'est bien de voir le maire actif face à ce problème (même si on se demande s'il n'en profite pas pour faire beaucoup parler de lui...). Il en parle un peu dans un échange avec des lecteurs de Libération. Voici une citation du maire qui est assez intéressante (l'emphase est ajoutée par mes petites mains) :

J'ai rencontré deux vice-présidents de HP, le premier en charge de la stratégie et des ressources humaines et le second des questions internationales et institutionnelles du groupe. Les entretiens ont été très tendus, nous n'avions pas en tant que délégation grenobloise à délivrer de message d'amitié compte tenu de la décision du groupe. [...] Nous avons évoqué les domaines de télécommunication, des objets communicants, et des logiciels libres.

Et plus loin, il continue :

Nous ne misons pas uniquement sur les micro et nanotechnologies; nous essayons de développer notamment les logiciels avec la même ardeur et la même importance.

Dit comme ça, on croirait entendre que Grenoble est très ouverte au Logiciel Libre. Cela donne l'impression que la ville est prête à accueillir des entreprises travaillant dans ce domaine. Quelqu'un a-t-il plus d'informations à ce sujet ou peut-il confirmer cette position ?

Sunday 4 September 2005

Katrina

Voir les conséquences de Katrina est assez impressionnant.

On peut regarder des photos satellites pour s'en rendre compte, mais cela n'est que l'aspect naturel des choses.

On peut aussi regarder comme la catastrophe a été mal prévue. Outre la mauvaise estimation[1] des pouvoirs politiques, je m'interroge sur ce que pensaient les gens au lendemain du passage de Katrina. Ainsi, mardi matin, Libération titrait La Nouvelle-Orléans rescapée de Katrina. Jeudi après-midi, cela se change en La Nouvelle-Orléans, ville du chaos. Certes, il faut être optimiste, mais là, c'était quand même totalement à côté de la plaque...

Et puis, finalement, comment est-ce possible que les États-Unis ne parviennent pas à faire plus et plus vite pour leurs victimes ? Comment se fait-il qu'ils envoient des hommes pour tirer et tuer ? Je n'ose pas imaginer ce que doivent vivre les soldats à qui on a donné un tel ordre...

Vous souvenez-vous de tous ces films catastrophe où l'on voit des gens s'entraider et d'autres se déchirer, se battre, s'entretuer ? Pensiez-vous que cela pouvait arriver dans la réalité ? Moi, je n'y aurais pas cru.

Notes

[1] Ah, si seulement le site du Monde proposait des fils RSS mis à jour un peu moins souvent, je ne mettrais pas tous ces liens vers des articles de Libération...

Friday 15 April 2005

Une soirée avec Jacques

Comme pas mal de personnes (j'aimerais bien voir les chiffres de l'audimat, d'ailleurs), j'ai passé hier ma soirée avec Jacques. Oui, Jacques notre président. Que faut-il penser de cette soirée ? Pas facile d'y répondre, mais voici comment je l'ai perçue.

On ne peut pas ne pas avoir remarqué à quel point cette émission était brouillonne et mal organisée. Au final, personne n'a pu vraiment dire ce qu'il pensait en développant ses arguments. Les jeunes avaient à peine le temps de poser une question, qui était un peu trop souvent hors sujet : on aurait dit que chacun d'entre eux profitait de cette occasion pour poser une question qui lui est chère, mais qui n'avait pas de réel rapport avec le traité constitutionnel (même s'il y avait parfois un rapport avec l'Europe). Les pauvres ne pouvaient pas faire plus car ils étaient de toute façon interrompus par les animateurs... Chirac, quant à lui, essayait de répondre, mais il avait toujours un petit peu cette tendance des politiques à tourner autour de la réponse. Sans parler du fait qu'il se faisait lui aussi interrompre (j'avoue que je ne sais pas si j'aurais osé interrompre le président de la république aussi facilement), et donc au final, il ne pouvait pas dire grand chose. Et avez-vous remarqué que personne ne savait vraiment qui allait poser la question suivante ? Bref, c'était vraiment trop le bordel pour pouvoir glaner de réelles informations.

Je crois qu'on peut dire que Chirac est vraiment à l'aise dans ce genre d'exercice. Il aime vraiment ça, et ça le rend fort. Le problème, c'est qu'il n'a pas pu dire grand chose sur le fond...

Quand on regarde la presse aujourd'hui, le résultat de cette intervention semble assez décevant et l'accueil reste très mitigé. À mon avis, c'est en grande partie dû au format de l'émission qui a tout gâché (je sais, je me répète), et peut-être aussi au fait que les journalistes n'ont pas apprécié le choix des animateurs en lieu et place de journalistes. Ce dernier point est compréhensible, mais il faut admettre que le but était tout de même plus de faire parler les jeunes que les animateurs.

Au final, moi qui n'aime pas spécialement Chirac, j'ai apprécié qu'il ait noté que le référendum n'est pas un plébiscite et qu'il ait fait remarquer assez souvent que tel ou tel sujet n'avait aucun rapport avec le traité. On a appris ce qui arriverait, selon lui, si le non l'emporte (France isolée, la construction de l'Europe s'arrête, etc.) et aussi pourquoi il pensait qu'il fallait voter pour ce traité (Europe plus forte, quelques progrès notables, etc.). Je pense que si le format de l'émission avait été mieux pensé, Chirac aurait réussi sans problème à avoir un impact non négligeable.

Et le contenu du traité dans tout ça ? Et bien on n'a pas vraiment appris grand chose à ce sujet. On ne sait toujours pas ce qu'il y a dedans... J'espère que les gens commencent à réaliser que c'est là le principal problème. Et moi, je me dis de plus en plus qu'il va falloir que je trouve le temps pour lire toutes ces pages en entier (et pour aller établir une procuration, GUADEC oblige).

Monday 4 April 2005

Salaire d'un patron

En 1982, le rapport entre le salaire moyen d'un employé et de son patron était, aux Etats-Unis, de 1 à 42. Il était, en 2003, de 1 à 301.

Source : un article du Monde

Pas mal.

Et en France ?

Trop de poissons tuent le poisson

On rigole bien, le premier avril. Il y a toutes les bonnes blagues des copains, les petits poissons collés dans le dos et tout et tout.

Mais je trouve que sur Internet, on rigole moins. Il y a des poissons d'avril dans tous les sens, et au final, on ne rit plus. En tout cas, c'est l'effet que cela a sur moi. Probablement car beaucoup de poissons relatent juste un évènement simplement improbable, alors que peu sont vraiment absurdes, drôles ou bien approfondis.

Seuls certains poissons m'ont vraiment plu.

- page 6 of 13 -

by Vincent