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Thursday 6 October 2005

Naissance de l'association GNOME-FR

Depuis le 27 août 2005, GNOME-FR existe officiellement sous la forme d'une association loi 1901 à but non lucratif. Toutes les informations importantes sur l'association sont en ligne, ainsi que le communiqué de presse. GNOME-FR ne vise pas à remplacer la très active communauté francophone, ni à l'encadrer, mais au contraire à fournir un soutien à la communauté lorsque celle-ci le souhaite.

Le processus de création a commencé il y a très longtemps, il y a plus de deux ans et demi... Gaël avait alors fourni une bonne impulsion de départ, puis cela avait commencé à trainer. Finalement, en mai puis au GUADEC, nous avons réussi à tout finaliser. Ce fut à la fois un soulagement et une autre impulsion qui nous fait continuer sur notre lancée.

GNOME-FR est juridiquement une association française mais se veut résolument une association francophone : son action n'aura pas lieu qu'en France ni ne concernera que des Français. Pourquoi ce choix francophone ? Tout simplement parce que depuis que GNOME attire des gens parlant français, ces gens viennent de différents pays et pas seulement de France. Je ne crois pas qu'on peut parler de communauté française alors qu'il y a indéniablement une communauté francophone autour de GNOME. Et c'est une bonne chose car celle-ci est plus ouverte, plus accueillante mais aussi plus active !

L'association existe pour la communauté mais ne peut exister sans membre. Et la bonne nouvelle est que tout le monde peut devenir membre de GNOME-FR. Nul besoin d'être un contributeur GNOME hyperactif pour cela puisque les utilisateurs (ou non, d'ailleurs) de GNOME sont accueillis au même titre que les contributeurs dans l'association. Pour ceux qui ne souhaitent pas s'impliquer dans la vie de l'association, il est même possible d'être un simple membre adhérent.

Dans un premier temps, l'association aidera la communauté à continuer tout le travail qu'elle fait déjà en offrant de meilleures conditions, mais des petites idées pour aller plus loin sont en train de germer. Bien entendu, nous sommes ouverts à toute idée d'initiative que pourrait avoir l'association et nous vous encourageons à nous en faire part.

C'est positif de voir qu'il y a déjà quelques sites qui parlent de la création de l'association et j'espère que cela va continuer ! C'est en effet important pour nous de commencer à établir des relations avec les médias pour mieux promouvoir GNOME, notamment en expliquant clairement les avantages offerts par notre cher environnement. J'en profite pour remercier Mandriva qui a très gentiment accepté de faire publier notre communiqué de presse.

Monday 3 October 2005

Petit à petit, l'oiseau fait son nid

Après avoir longuement hésité, je me suis dit que rester dans le non-choix n'était pas une option. J'ai donc choisi un hébergeur, en l'occurence Dreamhost, et je commence à le tester (depuis plusieurs jours, en fait).

L'argument qui m'a définitivement convaincu d'aller chez eux n'est pas tous les services qu'ils offrent (ce qui aurait déjà été suffisant, soit dit en passant), mais une lecture attentive du bandeau d'actualités sur leur page d'accueil. C'est un petit bandeau qui défile ligne par ligne. À l'avant-dernière ligne, on peut lire Smart People Like Us!. Ce qui est déjà bon signe ;-) Mais la dernière ligne est forte, très forte : Help! I'm trapped in a sales-tagline-writing factory!

J'ai pu tester leur support à quelques reprises (j'ai des besoins très spécifiques ;-)) et ils sont plutôt réactifs (si l'on tient compte du décalage horaire), ce qui est agréable. Et alors que je suis à peine arrivé chez eux, la limite pour le nombre de domaines hébergés est supprimée : alors que je ne pouvais héberger que trois domaines auparavant, maintenant la quantité n'a plus d'importante. Impressionnant !

J'atteins quand même quelques limites. La plus importante est que je souhaite garder le contrôle de la configuration DNS de vuntz.net pour le moment. Et ce n'est pas toujours facile car normalement, il faut les laisser contrôler le DNS. Mais avec un peu de ruse, on s'en sort plutôt bien...

J'ai commencé par migrer mon serveur Jabber chez eux, avec quelques difficultés car je voulais garder mes contacts et je n'avais pas encore compris toute la finesse de leur configuration DNS, mais finalement tout a été arrangé. Puis j'ai migré quelques sites que j'hébergeais, dont Planet Ensigogne, sans aucun problème. Et ce soir, je viens de migrer mon site web chez eux. C'est un grand pas pour moi. Si, si, je vous assure :-)

L'étape suivante sera de déterminer comment je vais migrer mes mails. J'hésite encore sur la bonne méthode pour cela... Et en plus, c'est quelque chose de sensible donc je fais très attention. Puis viendront les autres services que j'héberge (notamment des serveurs MX secondaires).

C'est ainsi que je continue mon petit bout de chemin vers la simplification : un jour, je n'aurai plus de serveur à maintenir chez moi.

Thursday 29 September 2005

HP, le maire et les logiciels libres

Vous le savez probablement déjà, mais je répète pour ceux qui ne suivent vraiment pas les informations : il y a quelques semaines, HP a annoncé une vague de licenciements importante (moins 10% des effectifs), notamment en Europe (moins 15% pour ce continent), et particulièrement en France (mois 25% de par chez nous). Et encore plus particulièrement à Grenoble, berceau de cette entreprise en France. Beaucoup de personnalités politiques ont réagi à cette annonce, ce qui se comprend puisqu'il parait que HP est en plutôt bonne santé.

Je vais avouer que je suis assez surpris de l'ampleur de la réaction des politiques. Je dirais que c'est lié en partie au fait que HP soit en bonne santé, mais aussi (surtout ?) au fait que pour une fois, ce sont des emplois du tertiaire de niveau élevé qui sont menacés. Et je crois qu'on n'aime pas voir de tels emplois disparaitre de France (ce que je conçois parfaitement). J'ai d'ailleurs été assez amusé de voir des représentants des employés HP grenoblois parler du problème avec Marie-George Buffet (secrétaire nationale du parti communiste), qui avair l'air très concernée : les cadres de ce niveau ne sont généralement pas des habitués du parti communiste... Bref, ce n'est pas le sujet de ce billet.

Le maire de Grenoble a décidé d'agir et est allé à Palo Alto rencontrer les dirigeants mondiaux du groupe HP. C'est bien de voir le maire actif face à ce problème (même si on se demande s'il n'en profite pas pour faire beaucoup parler de lui...). Il en parle un peu dans un échange avec des lecteurs de Libération. Voici une citation du maire qui est assez intéressante (l'emphase est ajoutée par mes petites mains) :

J'ai rencontré deux vice-présidents de HP, le premier en charge de la stratégie et des ressources humaines et le second des questions internationales et institutionnelles du groupe. Les entretiens ont été très tendus, nous n'avions pas en tant que délégation grenobloise à délivrer de message d'amitié compte tenu de la décision du groupe. [...] Nous avons évoqué les domaines de télécommunication, des objets communicants, et des logiciels libres.

Et plus loin, il continue :

Nous ne misons pas uniquement sur les micro et nanotechnologies; nous essayons de développer notamment les logiciels avec la même ardeur et la même importance.

Dit comme ça, on croirait entendre que Grenoble est très ouverte au Logiciel Libre. Cela donne l'impression que la ville est prête à accueillir des entreprises travaillant dans ce domaine. Quelqu'un a-t-il plus d'informations à ce sujet ou peut-il confirmer cette position ?

Sunday 25 September 2005

Et hop, un vélo qui revit

Hier, je suis allé offrir une nouvelle vie à mon petit vélo. C'est un vélo que j'ai eu quand j'étais en sixième, je crois. Est-ce utile de préciser qu'il n'était plus vraiment à ma taille ?

Désormais, ce cher vélo va revivre : il y avait une collecte de vélos pour le Burkina Faso. Au lieu de mourir doucement au pied d'un arbre en perdant petit à petit un pneu (c'était le cas), puis d'autres pièces, mon vélo va voyager, rencontrer de nouvelles personnes, et surtout, à nouveau rouler. Je pense qu'il sera heureux ainsi. Et j'espère qu'il rendra quelques personnes heureuses par la même occasion.

C'est encore un petit pas vers la simplification. Et j'encourage toutes les personnes qui ont des petits trucs ou des adresses pour recycler ou faire revivre un objet de manière utile à laisser un commentaire. On ne sait jamais : cela peut servir.

Wednesday 21 September 2005

Les hébergeurs, c'est pas le pied

Aujourd'hui, j'ai un peu cherché quels sont les bons hébergeurs sur Internet. Ma conclusion a été qu'il n'y a rien de parfait. Il faut dire que je suis peut-être exigeant sur les quelques services supplémentaires...

Je pourrais aller voir du côté de l'hébergement associatif. Par exemple, l'APINC serait intéressant, mais encore faudrait-il qu'ils acceptent d'héberger le site, ce qui n'est pas gagné. Et en dehors de l'APINC, je ne suis pas trop en confiance...

Il y a sinon l'hébergement normal, avec une entreprise en face. J'ai l'impression que seuls Infomaniak et Dreamhost pourraient me convenir. Et encore, Infomaniak ne propose pas grand chose...

Pourtant, je ne suis pas si difficile. Je voudrais seulement :

  • un hébergement pas cher ;
  • un hébergement fiable ;
  • quelque chose qui ne prend pas la tête et où il y a peu de travail à fournir (je me fais vieux ;-)) ;
  • tout ce qui est classique ;
  • gestion de nombreux domaines ;
  • possibilité de faire serveur MX secondaire ;
  • gestion DNS complète ;
  • antispam ;
  • possibilité d'utiliser cron ou quelque chose du genre ;
  • une connexion sécurisée ;
  • serveur Jabber en bonus...

Bon, vous voyez, je n'en demande pas beaucoup :-) En tout cas, Dreamhost est ce qui semble le mieux convenir à mes besoins. Mais je trouve dommage d'aller aux États-Unis si je peux trouver aussi bien en Europe.

Alors, cher lecteur, as-tu des conseils ou des expériences à me faire partager ?

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by Vincent