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Monday 12 December 2005

Bilan des JLM

Je suis revenu samedi soir d'une petite promenade à Montpellier. Plus qu'une promenade, en réalité, puisqu'il s'agissait des Journées du Libre de Montpellier. J'avoue y être allé avec une toute petite motivation, car la semaine avait déjà été longue, très longue. Mais la motivation a vite atteint son plus haut niveau.

Il faut dire qu'il y a de bons arguments qui vous poussent à aimer cet évènement : les organisateurs sont fantastiques (vraiment accueillants), la ville est très jolie, il y a des intervenants de qualité (ah, j'ai fait baissé la moyenne, je vous le garantis), la nourriture est excellente (que je regrette de n'avoir pas choisi le moelleux au chocolat !), les organisateurs sont fantastiques, etc. Je sais, je me répète sur les organisateurs, mais c'est tout simplement parce qu'ils ont réalisé un travail fantastique, à prendre comme modèle.

Il faut dire que l'accueil fut chaleureux : à mon arrivée, et après que j'ai donné mon nom, on me reconnait comme l'homme au chapeau bleu. Tout de suite, je me suis senti bien, un peu comme à la maison. J'ai pu prendre le temps de discuter avec de nombreuses personnes (organisateurs et non-organisateurs), et il y avait ce petit côté familial qui est fort agréable. Cela donne envie de revoir tout le monde aux Solutions Linux.

Mais je ne suis pas allé là-bas seulement en touriste, puisque j'y suis allé représenter GNOME/GNOME-FR et Ubuntu/Ubuntu-fr. J'ai fait une démonstration de GNOME, et plus particulièrement de Sabayon et de l'accessibilité de GNOME, ainsi qu'une démonstration d'Ubuntu pour montrer à quel point Ubuntu est utilisable par tout le monde. Les démonstrations se sont plutôt bien passées, mais c'est plus aux gens qui y ont assisté d'en juger. Il y avait aussi un stand commun GNOME/Ubuntu qui a rencontré un certain succès, puisqu'il y avait presque toujours du monde devant le stand.

La première conclusion de tout cela est qu'il ne faut vraiment pas faire des démonstrations avec un système de développement (Dapper m'a joué quelques mauvais tours, pas très graves). La seconde conclusion est vivement l'an prochain ;-)

Un grand merci à Fabrice pour m'avoir guidé dans cette magnifique ville et pour son aide, et aussi un grand merci à Canonical pour avoir envoyé des CD Ubuntu et du matériel de promotion (dont de magnifiques autocollants) !

Tout le monde se lève pour...

Je pense que de nombreuses personnes ont profité durant leur jeunesse, et encore aujourd'hui, d'une crème dessert que nous appellerons pudiquement D. En tout cas, c'est mon cas (et aussi mon choix).

En me préparant une généreuse coupe de D hier, je me suis surpris à constater qu'il est maintenant très difficile d'en mettre à côté. Je m'explique : auparavant, lorsqu'on transfèrait un peu de D dans une coupe à l'aide d'une cuiller, il y avait toujours un peu de D qui dégoulinait. On avait beau faire attention, laisser la cuiller 30 secondes au dessus du pot avant de la transférer au dessus de la coupe, ou encore tricher en plaçant la coupe au dessus du pot, il y avait toujours quelques gouttes de D qui tombaient au mauvais endroit, que ce soit sur la table, sur le bord du pot ou sur le bord de la coupe. C'était fortement désagréable, car gaspiller une telle quantité, même infinitésimale, de D est insupportable pour un esprit gourmand.

Et voilà qu'aujourd'hui, même en le voulant, il est difficile de faire tomber du D au mauvais endroit : le D est maintenant un peu moins liquide.

Je pense à tous les ingénieurs qui ont travaillé pendant des années pour parvenir à cette évolution du D, à tous ceux qui ont passé leurs nuits à tenter de résoudre ce problème, à tous ceux qui ont dû goûter des versions non finies de D beta, bref, à tous ceux qui se sont sacrifiés pour nous offrir ce progrès indéniable pour l'humanité.

Et je me dis qu'ils ont fait un travail que presque personne ne remarque. Ce changement en valait-il la peine ? Qu'en pensez-vous ?

by Vincent